

En effet depuis cette date, le colonel Azali et son régime dictatorial n'ont pas cessé de bafouer les droits de l'ex -président Sambi à commencer par la présence d'hommes armés lors de toutes les entretiens avec son avocat , présence dont ce dernier n'a cessé de dénoncer mais en vain. On a même entendu le directeur de cabinet à la défense demander à une catégorie de la population de payer l'argent qu'il a soi disant détourné avant aucun jugement, le ministre des affaires étrangères qui promettait des preuves de sa culpabilité à une chaîne de télévision étrangère, le ministre de la justice lui disait de les médias nationaux et internationaux que Sambi sera jugé et que Azali décidera de la suite. Vient ensuite la détention provisoire qui dure 2 ans. Le top des tops, sur l'avis des médecins du régime et celui du médecin de Sambi qui selon eux son état de santé n'est pas compatible avec une détention et nécessite une évacuation sanitaire, le juge a fini par rendre une ordonnance d'évacuation le 2 Janvier dernier.Cette ordonnance, 5 mois plus tard n'est toujours pas exécutée, bloquée par le régime. Cette affaire n'est manifestement pas judiciaire mais politique, c'est une séquestration.
Ainsi nous dénonçons avec force cette incarcération qui, visiblement, n'est fondée que sur la mégalomanie, sur le désir d'un homme, ce qui est contraire aux fondements d'un état démocratique. Par conséquent, le comité de soutien de Sambi exige, immédiatement, la libération inconditionnelle de l'ancien président Sambi et de surcroit l'instauration de la démocratie dans le pays, garante de la justice, de la paix et la stabilité.
Il lance également un appel à la communauté internationale, à la société civile, à son parti politique JUWA, à ses amis et à sa famille à se rassembler sous un même front, pour exiger sa libération.
Enfin, le comité de soutien envisage la reprise des manifestations en faveur de sa libération, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, dès la levées des mesures barrières contre le coronavirus.
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