"Les gens de MUTSAMUDU" en France
- Tandis que le bruit de bottes se rapproche, tel un rouleau
compresseur, implacable comme la mort
- Tandis que les cris de ceux qu'on torture et humilie, percent les
parois des containers-prisons- cercueils- trois-en- un, et déchirent le
ciel en deuil
- Tandis que le silence de ceux et celles qu'on viole pour amuser la
galerie et passer le temps, étouffe les consciences et se perd dans
les profondeurs de la nuit
- Tandis que le sang de ceux qu'on frappe sauvagement, piétine et
écrase de coups de bottes, souille la mère-patrie d'une souillure
rouge-vif
- Tandis que les larmes des innocents, des désespérés et des
suppliciés, se déversent en flots ininterrompus, tels des torrents de
malédiction,
- Tandis que ANJOUAN sombre len-te-ment dans l'horreur des "boys"
d'hier, devenus les maîtres d'aujourd'hui, déguisés en SS sanguinaires
- Tandis que les frères et soeurs, parents et grands parents, amis et
intimes restés là-bas, subissent et endurent tout cela au quotidien
"Les gens de MUTSAMUDU" en France n'organisent pas une manifestation
pour dénoncer le nouveau HITLER et sa GESTAPO !
Ah NON ! Ils organisent "UNE JOURNEE CULTURELLE" et ils DANSENT !
OUI ! Ils DANSENT au rythme endiablé des derniers tubes en tête du
TOP 50 !
Comme pour confirmer avec fierté, et proclamer haut et fort que :
vols et viols, torture et humiliations, délation et trahison, sang et
larmes, cynisme et hypocrisie, indifférence et décadence, "roho
m'bovou" et absence totale d' "imane" représentent l'essentiel, la
crème, le sommet de leur culture ancestrale et millénaire.
A chacun sa culture !
(Iles COMORES)
Description :
Alors que notre pays les Comores traverse une crise morale sans précédent et que beaucoup de nos concitoyens rencontrent des difficultés socio - économiques, j'ai voulu à travers ce blog être témoin de l’actualité en vous relatant les faits de façon objective et en temps réel. Ce blog est donc plusieurs fois mis à jour, selon l’évolution de la situation au pays. Revenez donc à tout moment et apportez autant que faire se peut vos contributions afin de mieux informer nos compatriotes dans le monde.Toute l’équipe Roinaka se joint à moi pour vous remercier de votre confiance et de votre fidélité.
Son profil
ROINAKA60 ans
Dijon (21)
France
Dijon (21)
France
Bonjour à tous,
Comme je ne l'ai pas fait en créant ce blog, j'ai tenu en ce beau dimanche à me présenter brièvement :
Je m'appelle Dahya PETIT et je suis né à Mutsamudu (ANJOUAN COMORES), où je suis plus connu sous le surnom de « NAKA ».
Ancien joueur de l'équipe olympique de Mutsamudu, j'ai été speaker et rédacteur à la radio ANGOLA avec mon ami « DEBRA » Ibrahim ben Omar et bien sur sans oublier mon très cher ami et frère Abdallah Ahmed Ibrahim.
J'ai suivi une partie de mes études à Mutsamudu avant de venir en France vers les années 76.
Une fois arrivé en Métropole, j'ai eu l'opportunité d'enrichir mes connaissances et mes compétences en préparant divers diplômes techniques avec de très belles expériences professionnelles pendant 15 ans.
Bac Technique en Automatismes à Nancy,
Technicien des bureaux d'études option Electricités au CCI de Dijon,
Capacité de droit (Droit & sciences politiques) - Faculté de Dijon,
Technicien Supérieur de Gestion en Informatique & Réseaux à Dijon.
Mon meilleur ami se nomme Djoundi Ahmed, c'est avec lui que j'ai gardé de très bonnes relations. Bien sur, je n'oublie pas tous les autres qui me soutiennent et m'accompagnent dans mon grand combat qui est la réussite des Comores.
Pour finir je vais vous citer ma phrase préférée : c'est devant l'obstacle que l'homme se mesure. Car n'oublions pas que « qui ne risque rien, n'a rien ».
Comme je ne l'ai pas fait en créant ce blog, j'ai tenu en ce beau dimanche à me présenter brièvement :
Je m'appelle Dahya PETIT et je suis né à Mutsamudu (ANJOUAN COMORES), où je suis plus connu sous le surnom de « NAKA ».
Ancien joueur de l'équipe olympique de Mutsamudu, j'ai été speaker et rédacteur à la radio ANGOLA avec mon ami « DEBRA » Ibrahim ben Omar et bien sur sans oublier mon très cher ami et frère Abdallah Ahmed Ibrahim.
J'ai suivi une partie de mes études à Mutsamudu avant de venir en France vers les années 76.
Une fois arrivé en Métropole, j'ai eu l'opportunité d'enrichir mes connaissances et mes compétences en préparant divers diplômes techniques avec de très belles expériences professionnelles pendant 15 ans.
Bac Technique en Automatismes à Nancy,
Technicien des bureaux d'études option Electricités au CCI de Dijon,
Capacité de droit (Droit & sciences politiques) - Faculté de Dijon,
Technicien Supérieur de Gestion en Informatique & Réseaux à Dijon.
Mon meilleur ami se nomme Djoundi Ahmed, c'est avec lui que j'ai gardé de très bonnes relations. Bien sur, je n'oublie pas tous les autres qui me soutiennent et m'accompagnent dans mon grand combat qui est la réussite des Comores.
Pour finir je vais vous citer ma phrase préférée : c'est devant l'obstacle que l'homme se mesure. Car n'oublions pas que « qui ne risque rien, n'a rien ».
Je cite : Les rebelles tentent de rétablir les liaisons téléphoniques en vain. Tout est bloqué en ce moment à Anjouan. La poste est fermée. Les banques ne fonctionnent pas normalement. C'est impossible de retirer de l'argent. Les familles qui ont des enfants à l'étranger sont dans l'impossibilité d'envoyer de l'argent à ces derniers. Et, ce qui est encore plus dramatique, la plupart de ces familles n'ont pas des nouvelles de leurs enfants.
* La maison de M. Adé officier de la FGA sise à Mpagé serait saccagée par des jeunes. (Attention information à confirmer)
* Plusieurs éléments de la FGA sont prêts à déserter mais la météo n'est pas favorable en ce moment pour prendre les KWASSA.
Deux hélicoptères espérés et attendus depuis le début de cette crise, sont enfin arrivés à Moroni hahaya vers 1heure du matin.
1 helicoptère peut embarquer pas mal de militaires.
Ils seront montés afin qu'ils soient opérationnels dans les jours à venir.
Cela métamorphosera beaucoup de choses, Dorénavant les choses vont être resplendissantes, depuis un moment tantôt ils sont arrivés tantôt non, affaire à suivre, on attend vos réactions, vos remarques et vos commentaires à chaud. Je vous souhaite à vous tous de passer un très bon weed-end .
1 helicoptère peut embarquer pas mal de militaires.
Ils seront montés afin qu'ils soient opérationnels dans les jours à venir.
Cela métamorphosera beaucoup de choses, Dorénavant les choses vont être resplendissantes, depuis un moment tantôt ils sont arrivés tantôt non, affaire à suivre, on attend vos réactions, vos remarques et vos commentaires à chaud. Je vous souhaite à vous tous de passer un très bon weed-end .
jeudi 14 février 2008 (18h27) :
Une dizaine de soldats de l'AND (Armée Nationale du Développement) ont fait un aller-retour discret entre Mohéli et Anjouan (plus précisément à Vouani), dans la nuit de mardi 12 février, à bord de deux zodiacs.
Interrogé sur ce mini débarquement, un officier se trouvant actuellement à Mohéli, a refusé de répondre.
Il a lâché tout simplement un : « pas de commentaires ».
D'autres sources indiquent que ce n'est pas la première fois, et cela fait partie des préparations.
J.J. Mazer
Source : google/bellaciao
N.B : La photo : Mpouzini
Une dizaine de soldats de l'AND (Armée Nationale du Développement) ont fait un aller-retour discret entre Mohéli et Anjouan (plus précisément à Vouani), dans la nuit de mardi 12 février, à bord de deux zodiacs.
Interrogé sur ce mini débarquement, un officier se trouvant actuellement à Mohéli, a refusé de répondre.
Il a lâché tout simplement un : « pas de commentaires ».
D'autres sources indiquent que ce n'est pas la première fois, et cela fait partie des préparations.
J.J. Mazer
Source : google/bellaciao
N.B : La photo : Mpouzini
Ecoutez un peu la musique des Comores pour changer des articles traitant de la crise.
A la fin de la vidéo en cliquant chaque fois vous trouverez d'autres vidéos des Comores qui montre combien notre pays a de jeunes talents qui seretrouvent confinés.
A la fin de la vidéo en cliquant chaque fois vous trouverez d'autres vidéos des Comores qui montre combien notre pays a de jeunes talents qui seretrouvent confinés.
Chaque comorien doit avoir une opinion manifestée et consignée, c'est devenu dictatorial d'écrire à un élu français pour débroussailler cette situation !
Où sont-ils donc nos intellectuels et nos diplômés!
On attend votre talent ! C'est maintenant qu'il faudrait nous étaler ses bonnes éloquences en écrivain mais non pas en discoureur.
L'OUA, l'Afrique du Sud et La France : SONT EN GRANDE PARTIE RESPONSABLES, DE LA SOUFFRANCE QUI PREVAUT A ANJOUAN. JE LES TIENS RESPONSABLES DE TOUTE LA SOUFFRANCE QUE RENCONTRENT NOS FAMILLES !
JE SUIS TRES EN COLERE ! D'ailleurs depuis un moment je n'ai pas cessé de dévoiler leurs vrais visages n'est ce pas !
Je ne sors pas de grandes écoles mais je suis un homme libre !
Comme disait la candidate du parti socialiste Madame Ségolène ROYALE, d'ailleurs à ce propos je lui ai adressé une longue lettre pour lui éclaircir la situation de mon pays natal, je suis un homme Libre! Libre!
Signé : Mr PETIT Dahya
Où sont-ils donc nos intellectuels et nos diplômés!
On attend votre talent ! C'est maintenant qu'il faudrait nous étaler ses bonnes éloquences en écrivain mais non pas en discoureur.
L'OUA, l'Afrique du Sud et La France : SONT EN GRANDE PARTIE RESPONSABLES, DE LA SOUFFRANCE QUI PREVAUT A ANJOUAN. JE LES TIENS RESPONSABLES DE TOUTE LA SOUFFRANCE QUE RENCONTRENT NOS FAMILLES !
JE SUIS TRES EN COLERE ! D'ailleurs depuis un moment je n'ai pas cessé de dévoiler leurs vrais visages n'est ce pas !
Je ne sors pas de grandes écoles mais je suis un homme libre !
Comme disait la candidate du parti socialiste Madame Ségolène ROYALE, d'ailleurs à ce propos je lui ai adressé une longue lettre pour lui éclaircir la situation de mon pays natal, je suis un homme Libre! Libre!
Signé : Mr PETIT Dahya
Les Comores ont la conviction qu'une intervention militaire est la seule manière de mettre fin à la rébellion sur l'île d'Anjouan, a déclaré jeudi un porte-parole gouvernemental.
Un violent conflit oppose le gouvernement comorien au président de l'île, Mohamed Bacar, depuis le maintien en juin dernier d'élections que les autorités fédérales avaient choisi de repousser et qui ont vu la réélection du colonel Bacar, seul candidat à ne pas boycotter les urnes. Menée par le ministre sud-africain des Affaires étrangères et composées de délégués des Etats-Unis, de la France et de la Tanzanie, une mission de l'Union africaine devait apporter sa médiation sur place à partir de lundi dernier, mais elle a été repoussée à une date indéterminée.
Mais il faut savoir qua la communauté internationale est impuissante de régler un conflit quelque soit la dimension e pays ; Somali, côte d'ivoire, Comores etc. :
Un violent conflit oppose le gouvernement comorien au président de l'île, Mohamed Bacar, depuis le maintien en juin dernier d'élections que les autorités fédérales avaient choisi de repousser et qui ont vu la réélection du colonel Bacar, seul candidat à ne pas boycotter les urnes. Menée par le ministre sud-africain des Affaires étrangères et composées de délégués des Etats-Unis, de la France et de la Tanzanie, une mission de l'Union africaine devait apporter sa médiation sur place à partir de lundi dernier, mais elle a été repoussée à une date indéterminée.
Mais il faut savoir qua la communauté internationale est impuissante de régler un conflit quelque soit la dimension e pays ; Somali, côte d'ivoire, Comores etc. :
tension monte d'un cran à Mutsamudu (Anjouan-Comores)
La tension est à son comble dans la capitale anjouanaise. Dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 février, la voiture du directeur d'Electricité d'Anjouan (EDA) a été incendiée devant la mairie de Mutsamudu, comme le fut début janvier celle de la directrice des Douanes, Roukia Ahmed.
La date de cet incendie n'est en rien liée au hasard. Le lendemain, alors que la ville se réveillait avec de nouvelles inscriptions en faveur de Bacar sur les murs ("Aha a trahi", "Sambi fossoyeur de l'UC [pour Union des Comores]", etc), des proches du régime ont appelé à une manifestation d'opposition au débarquement. Venus de toutes les régions de l'île, mais principalement de la capitale, un petit millier de manifestants –parmi lesquels de nombreux fonctionnaires "invités" par leurs supérieurs à participer au rassemblement sous peine de licenciement- ont défilé dans les rues, portant des banderoles anti-guerre et anti-Sambi, telles que : "Anjouan prise en otage par Sambi", "Oui à la table ronde, non au débarquement", ou encore "Anjouan est pour la paix donc contre Sambi".
Organisée par des proches du régime Bacar –parmi lesquels Makany, leader du Parti populaire anjouanais, favorable à l'indépendance de l'île- et par le mouvement des sans-papiers dirigé par Brazza –qui réclame le rattachement de toutes les îles de l'archipel à la France-, cette manifestation à laquelle a participé Caambi el-Yachourtui, ministre du gouvernement Bacar et ancien vice-président de l'Union sous Azali, s'inscrit dans la guerre de l'information que se livrent l'Union des Comores et le gouvernement anjouanais. Elle visait à montrer aux yeux de la communauté internationale que les Anjouanais sont contre un débarquement. Le soir même, la Radio télévision d'Anjouan (RTA), organe de propagande du régime, annonçait un chiffre de 6.000 manifestants...
Pourtant, au passage du défilé, de nombreux "spectateurs" cachaient difficilement leur colère. C'est que la capitale anjouanaise est, à l'image du reste de l'île, loin d'être acquise à la cause du président autoproclamé de l'île. Au contraire : les rues de Mutsamudu bruissent d'espérances quant à une intervention armée qui mettrait fin à ce que de nombreux Anjouanais appellent "une dictature". Le sentiment de terreur est en effet unanimement partagé dans l'île, entre ceux qui se cachent dans les villages de brousse ou dans la vieille médina arabe de la capitale, ceux qui pansent leurs plaies après avoir été passés à tabac par les forces de la gendarmerie anjouanaise, et ceux qui se taisent mais n'en pensent pas moins, espérant échapper aux geôles du régime.
VM
Malango Mayotte
Photo: Samedi à Mutsamudu. Un petit millier d'Anjouanais s'est opposé au débarquement, à l'appel des partisans de Mohamed Bacar. (photo Kashkazi)
La tension est à son comble dans la capitale anjouanaise. Dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 février, la voiture du directeur d'Electricité d'Anjouan (EDA) a été incendiée devant la mairie de Mutsamudu, comme le fut début janvier celle de la directrice des Douanes, Roukia Ahmed.
La date de cet incendie n'est en rien liée au hasard. Le lendemain, alors que la ville se réveillait avec de nouvelles inscriptions en faveur de Bacar sur les murs ("Aha a trahi", "Sambi fossoyeur de l'UC [pour Union des Comores]", etc), des proches du régime ont appelé à une manifestation d'opposition au débarquement. Venus de toutes les régions de l'île, mais principalement de la capitale, un petit millier de manifestants –parmi lesquels de nombreux fonctionnaires "invités" par leurs supérieurs à participer au rassemblement sous peine de licenciement- ont défilé dans les rues, portant des banderoles anti-guerre et anti-Sambi, telles que : "Anjouan prise en otage par Sambi", "Oui à la table ronde, non au débarquement", ou encore "Anjouan est pour la paix donc contre Sambi".
Organisée par des proches du régime Bacar –parmi lesquels Makany, leader du Parti populaire anjouanais, favorable à l'indépendance de l'île- et par le mouvement des sans-papiers dirigé par Brazza –qui réclame le rattachement de toutes les îles de l'archipel à la France-, cette manifestation à laquelle a participé Caambi el-Yachourtui, ministre du gouvernement Bacar et ancien vice-président de l'Union sous Azali, s'inscrit dans la guerre de l'information que se livrent l'Union des Comores et le gouvernement anjouanais. Elle visait à montrer aux yeux de la communauté internationale que les Anjouanais sont contre un débarquement. Le soir même, la Radio télévision d'Anjouan (RTA), organe de propagande du régime, annonçait un chiffre de 6.000 manifestants...
Pourtant, au passage du défilé, de nombreux "spectateurs" cachaient difficilement leur colère. C'est que la capitale anjouanaise est, à l'image du reste de l'île, loin d'être acquise à la cause du président autoproclamé de l'île. Au contraire : les rues de Mutsamudu bruissent d'espérances quant à une intervention armée qui mettrait fin à ce que de nombreux Anjouanais appellent "une dictature". Le sentiment de terreur est en effet unanimement partagé dans l'île, entre ceux qui se cachent dans les villages de brousse ou dans la vieille médina arabe de la capitale, ceux qui pansent leurs plaies après avoir été passés à tabac par les forces de la gendarmerie anjouanaise, et ceux qui se taisent mais n'en pensent pas moins, espérant échapper aux geôles du régime.
VM
Malango Mayotte
Photo: Samedi à Mutsamudu. Un petit millier d'Anjouanais s'est opposé au débarquement, à l'appel des partisans de Mohamed Bacar. (photo Kashkazi)
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